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Hier après-midi, belle journée d’été de printemps d’hiver, 14 degrés, grand soleil, les abeilles sortaient en masse pour visiter le mimosa en fleur, qui faisait presque autant de bruit que de la bourdaine en juin.

Visiblement belle récolte de pollen pour ces demoiselles.

Espérons que ce printemps soit meilleur que celui de 2016, qui a fait déprimer plus d’un apiculteur …

En tout cas, pas de perte de colonie pour l’instant. A part un petit essaim de fin d’été qui n’a pas l’air de redémarrer, mais je m’y attendais un peu. Toutes les autres colonies ont l’air en forme. J’attends avec impatience les premières chaleurs (je sais, le mot est un peu excessif pour la région …) du printemps pour ouvrir les ruches et voir de plus près comment ça se passe. Je n’ai pas récolté en septembre dernier, il n’y avait pas grand chose à ramasser de toute façon, il devrait donc leur rester suffisamment de provisions pour repartir au taquet.

Au final, une belle journée qui redonne envie de faire de l’apiculture !

 

A la fin de l’hiver les chatons des noisetiers font leur apparition. C’est une bonne source de nourriture pour les colonies. Ce jour là il faisait un peu froid et je n’ai trouvé aucune de ces frileuses demoiselles en activité.

Par contre, j’ai découvert que des souris des champs avaient tranquillement élu domicile dans quelques ruches. Je ne sais pas trop si c’est la cause ou la conséquence de la perte d’une colonie mais en tout cas elles apprécient le miel … C’est en partie de ma faute, j’avais oublié de mettre des portières sur certaines ruches pour l’hiver. On ne m’y reprendra plus mais si les chatons pouvaient se transformer en chats …

Autre fleur bien appréciée des abeilles en fin d’hiver, le hébé ou véronique arbustive. La floraison est plutôt estivale mais il y en a toujours quelques uns en fleur dans le jardin.

Fin février, la plupart des camélias du jardin sont en fleur. Ils semblent très appréciés par les abeilles, qui sortent butiner dès qu’il ne fait pas trop froid. En même temps elles n’ont pas trop le choix des fleurs en cette saison …

 

 

De retour à la ruche avec du pollen plein les pattes, cette abeille a du mal à retrouver l’entrée, ça devait être une de ses premières sorties. La rentrée de pollen est un bon signe, ça montre que la ponte de la reine et l’élevage des larves a bien redémarré. Même si avec l’hiver très doux cette année, il n’a probablement pas cessé.

Ici, une abeille écarte un à un les pétales pour aller fouiner à l’intérieur de la fleur. Elle n’a pas de pollen sur les pattes donc c’est sans doute du nectar qu’elle va chercher.

 

 

Cette année, la cristallisation du miel est plutôt rapide. Quelques semaines alors que les années passées ça prenait 2 ou 3 mois. Mais la cristallisation est très fine et la texture reste agréable. Après consultation des experts, il semble que ce soit la faute du trèfle, dont le miel cristallise rapidement et finement. Nos butineuses ont donc ramené beaucoup de nectar de trèfle (elles adorent) et ceci explique cela.

Pour tout savoir sur le sujet : La cristallisation des miels.

En bon débutant, j’ai bien failli me faire avoir en laissant le miel un peu trop longtemps dans le maturateur. Il avait commencé à cristalliser et il a fallu bien remuer pour pouvoir le mettre en pots. Mais du coup, j’ai pu obtenir un joli miel crémeux.

Je m’en sors bien parce que pour mettre en pot du miel solide, je vous raconte pas …

Encore une belle journée d’automne pour nos butineuses. C’est l’effervescence au rucher et l’embouteillage à l’entrée des ruches qui ont une portière anti-frelons. L’entrée est plus étroite et c’est chacune son tour pour passer. Il reste encore des frelons asiatiques en maraude alors que deux nids ont été détruits dans le voisinage. Pour l’instant, ils n’ont pas causé de dégâts visibles au rucher même si j’en ai vu rentrer dans certaines ruches. J’espère que ça ne va pas empirer avec le temps.

La récolte et l’extraction du miel ont été faites. Il me reste à terminer la mise en pots. Innovation cette année : je fais moi-même les étiquettes. Il faut juste que j’apprenne à les coller bien droit sur les pots …

Une remarque en passant : si vous souhaitez des étiquettes personnalisées, pour une occasion particulière ou pour faire des cadeaux par exemple, vous pouvez m’envoyer votre modèle et je me charge du reste : mise en pot, impression, collage, etc … N’hésitez pas à me contacter.

Lendemain de la fête du lierre, jour de récolte ! Il fait encore beau, ça turbine à l’entrée des ruches. On va finir par s’habituer au soleil si ça continue …

Les chasse abeilles (posés la veille) avaient bien rempli leur rôle. Les hausses pleines de miel étaient quasiment vides d’abeille et donc faciles à enlever. Une seule contenait encore du couvain : dans ce cas là, les abeilles n’abandonnent pas les larves pour descendre dans le corps de ruche mais restent dans la hausse pour maintenir la température. La reine devait y être aussi car les abeilles battaient le rappel une fois que j’ai enlevé le chasse abeilles.

Comme vous pouvez le voir, j’avais de la compagnie ! Criquet, chenille et corée marginée :

L’automne est là. Enfin sur le papier, parce que ça fait un moment qu’il est arrivé cette année … le 14 juillet si mes souvenirs sont bons. Maintenant on serait plutôt dans l’été breton.  C’est une bonne période pour les ruches, il y a de nouveau pas mal de fleurs, et la légère humidité du mois d’août (un doux euphémisme …) remonte sous forme de nectar. La menthe et l’orpin des jardins sont deux plantes très appréciées.

Bref, comme c’était la fête du lierre, je me suis décidé à faire la récolte au rucher de la garenne. Pendant que le chat gardait les poules et surveillait les pommes, j’ai donc entrepris de placer les chasse abeilles. C’est une grille qui laisse descendre les abeilles dans la ruche et les empêchent de remonter. La nuit elles descendent pour chauffer le couvain et le lendemain elles ne peuvent plus remonter sur le miel et c’est là que, malin comme un singe, je viens enlever les hausses !

Le lierre attire tous les insectes du quartier : abeilles mais aussi papillons, mouches, guêpes, frelons et toute une tribu d’inconnus … Toute la plante semble bourdonner dès que le soleil est là. En tout cas, toutes les butineuses étaient de sortie et ça m’arrangeait bien.  J’avoue que j’étais plutôt méfiant. Certaines colonies de ce rucher peuvent être un peu agressives en dehors des miellées (périodes de floraison), en particulier une qui a un sale caractère ! Au final, tout s’est bien passé, elles étaient douces comme des agneaux. Pas d’excitation ni de piqûre ! Et vu le poids des hausses , la récolte semble prometteuse. Une bien belle journée !

Le lierre fleurit et les abeilles sont de sortie. J’ai enfin pu poser quelques chasse-abeilles pour finir la récolte au rucher du Roz. Ouvrir les ruches est sans danger lorsque les butineuses sont aux champs. Rien à voir avec ma dernière tentative …

On peut encore voir pas mal de faux-bourdons. C’est tard dans la saison. De souvenir, l’année dernière les abeilles les avaient éjectés des ruches avant la fin août. Les années se suivent …

Dans un autre registre, une étrange chenille se promenait sur la terrasse. Après une recherche rapide, il semblerait que ça soit la chenille d’un sphinx. Mais lequel ? Le sphinx du troène ou le sphinx colibri ?

 

Le lierre n’est pas encore en fleur mais c’est pour bientôt.  Un détail amusant avec cette plante : les feuilles des tiges rampantes n’ont pas la même forme que celles des tiges aériennes.

 

 

 

Beurk, une invasion de fougères.  Plante toxique, envahissante, pas de fruit, pas de fleur, bref le truc qui ne sert à rien …

 

 

 

Pour finir sur une note plus gaie, j’ai trouvé un chêne magique 🙂

 

Bienvenue sur apiroz.com, le site des abeilles du Roz !

Le miel nouveau est arrivé et disponible dans vos points de vente habituels !

La première récolte de septembre s’est à peu près bien passée malgré quelques piqûres … Il reste encore beaucoup de miel à prélever sur les ruches mais pour le moment les abeilles défendent trop bien leur butin, je vais devoir attendre la floraison du lierre pour voler le magot quand elles seront aux champs !